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L’Ecole du Recrutement lance la promo 2021-2022 des étudiants

Oui, c’est parti !

(enfin)

On y va pour cette quatrième promo des étudiants LEDR en alternance.

(déjà)

Et cette année, on sélectionne 40 étudiants et 40 entreprises.

(ni plus, ni moins)

Si tu sais déjà ce que tu veux, sans attendre aucune explication de ma part, rends-toi sur le lien qui te concerne là-dessous 👇

Maintenant, si tu aimes avoir des réponses à tes questions, si tu veux savoir où tu mets les pieds et enfin, découvrir pourquoi le recrutement mérite son école …

… assieds-toi bien, prends un cookie 🍪 et laisse-moi répondre à tes questions 😀

Pendant un cours LEDR

2018, nous avons démarré avec 11 étudiants et cette année, nous passons au niveau supérieur avec 40 étudiants soit deux classes permanentes à l’École.

C’est costaud.

Il faut à la fois avoir 40 candidats d’un coté ET 40 entreprises de l’autre.

À dire vrai, cela n’a jamais été une difficulté chez nous.

Hormis au début, car tout le monde ignorait notre existence, trouver des étudiants et des entreprises prêtes à les accueillir, c’est facile.

On n’enseigne pas le sourcing pour rien ^^

L’enjeu est ailleurs.

L’enjeu est de faire épouser d’un coté les attentes des étudiants (153 candidats l’année dernière) avec celles des entreprises de l’autre coté.

C’est à ces moments que notre sélection s’opère.

D’un coté, les entreprises s’enregistrent avec une lettre de confiance dans laquelle elle nous donne son brief et prends connaissance de nos conditions (on ne lui enverra jamais plus de 5 CV par exemple).

L’idée est de cadrer le process sur une ligne droite pour tout le monde… oui, c’est ce qu’on appelle un processus de recrutement complet ^^

De la même façon, avant d’évaluer les étudiants, nous leur demandons de remplir un mini dossier de candidature pour les sélectionner en amont (notamment pour savoir s’ils sont éligibles à un contrat de professionnalisation)

Puis, à ce moment, arrive Laurène Granjon.

Chez nous, elle est un peu notre Nokia 3310 📱

Elle connecte les gens entre eux.

Le rôle est délicat car, il s’agit de mettre en relation les étudiants avec les entreprises et les entreprises avec les étudiants.

Elle accompagne donc ces derniers de la candidature à sa prise de poste en entreprise.

D’ailleurs, c’est quoi concrètement être alternant/e à l’École du recrutement ?

On y apprend quoi ?

Comment ?

Avec qui ?

Oui ! doucement, j’y viens … 🙂

… maintenant.

Être alternant ou alternante à l’École du recrutement

C’est 420 heures de cours d’octobre à juillet au rythme de 1 semaine en cours pour 3 semaines en entreprise.

Néanmoins, les étudiants commencent toujours par 3 semaines de cours pour une mise à niveau intense en octobre.

Il faut le souligner.

Cela évite d’être perdu dès les premiers jours et au contraire, d’apporter sinon de la performance au moins, être en mesure d’exploiter en partie son savoir-faire de recruteur.

Sinon, pour comprendre la vie d’un étudiant chez nous, la vidéo ci-dessous 👇 te le racontera mieux que moi :).

Niveau pédagogie, elle repose sur 12 piliers.

Nicolas les a construit en 2018, lors du lancement de L’École et, on s’y tient toujours aujourd’hui.

Dans l’ordre, on a :

1 | L’enseignement est un divertissement

Voici, de loin, la loi la plus importante. L’ennemi principal de tout enseignement est l’ennui. Si les étudiants passent un bon moment on a déjà fait 80% du chemin.

2 | On n’enseigne pas un métier, on enseigne des réflexes intellectuels

3 | L’éducation doit émanciper et non embrigader

4 | Le professeur est un humain comme les autres. Il est l’égal des étudiants.

5 | Un élève qui n’a pas soif d’apprendre, n’apprendra jamais

6 | Plus un savoir est ancien, plus il est intéressant. Plus un savoir est nouveau, plus il faut s’en méfier

7 | « + = – » (Plus, égal, moins)

Pour assimiler entièrement un savoir il faut un professeur (le +). Il faut ensuite un pair (le =). Il faut enfin un élève (le -).

8 | La théorie doit être contre-intuitive ou ne pas être

9 | L’enseignement doit continuellement se réinventer

Il est interdit au professeur de revenir avec la leçon de l’année dernière sans changer au moins une virgule avant.

10 | Pour devenir recruteur il suffit de devenir recruteur

Il suffit de se vouloir recruteur pour être recruteur.

11 | Les étudiants sont des humains comme les autres. Ils participent à la gestion de la vie de l’école.

12 | La biologie existe. La fatigue existe, la colère existe, la tristesse existe, la faim existe. Et ça a un impact sur l’apprentissage.

Vous ne vous ennuierez jamais, suivre des cours chez nous va vous vacciner définitivement du cours en amphi 🙂

Tu connais des écoles qui affichent aussi explicitement ses principes pédagogiques ? 🤔

À qui s’adresse cette formation ?

Avec notre expérience désormais, on s’est aperçu que 5 profils d’étudiants différent s’épanouissent chez nous et de manière générale, dans le recrutement : nous ont rejoint.

  • L’étudiant qui a fait des études en RH jusqu’au master 2 mais qui n’a jamais suivi de formation en recrutement et il est frustré. Il veut se spécialiser en recrutement.
  • L’étudiant qui a fait des études en sciences humaines (souvent en psychologie) ou en droit mais ne sait pas vraiment ce qu’il veut faire… il connait vaguement le recrutement et ça peut l’intéresser. Nous avons eu Khalil chez nous (de la 1ère promo) qui avait fait des études de droit et voulait faire des RH après quelques années d’étude. Il devait rejoindre l’ESG et sa filiale RH. Quand il nous a rencontré, il a changé d’avis.
  • L’étudiant qui a fait une école de commerce et qui ne sait pas exactement ce qu’il veut faire après. Les RH l’intéressent mais au fond, il a un intérêt pour le recrutement.
  • L’étudiant qui a travaillé dans le recrutement en stage ou en alternance (sans forcément avoir fait une formation RH) mais qui ne s’est jamais formé au recrutement. Il se dit qu’il aimerait bien revenir sur les bancs de l’école pour améliorer sa pratique.
  • L’étudiant qui a fait des études qui n’ont vraiment rien à voir et qui a exercé ce métier (comme Appoline qui a été sage femme) et qui a envie de se reconvertir dans le recrutement.

Tu te reconnais dans ces profils ?
Viens nous voir ! on trouvera une entreprise pour toi 😉

Voici ce que tu apprendras dans notre programme « Recruteuse & Recruteur de Carrière »

Des cours toujours plus avancés en recrutement

Les 2 professeurs Nicolas et Aurélien ont imaginé et amélioré leurs cours en 2 ans. Ils se sont notamment renforcés sur la préqualifation, l’entretien structuré ou bien le process de recrutement.

Chaque année, ils rajoutent ou amendent leur contenu en fonction des retours des étudiants et des entreprises.

Ils suivent ces 9 UV qui sont affinés année après année:

  • UV1 : Disposer d’une culture générale de l’ensemble du recrutement
  • UV2 : Maîtriser l’art de la conversation, à l’écrit comme à l’oral
  • UV3 : Devenir imprenable sur le sourcing
  • UV4 : Avoir une connaissance basique du fonctionnement de l’âme humaine (psychologie, sociologie, philosophie, vente, marketing, etc)
  • UV5 : Savoir différencier les pratiques rigoureuses des pratiques fumeuses. Notamment pour l’entretien.
  • UV6 : Disposer d’une culture générale du business
  • UV7 : Obtenir le bon état d’esprit, notamment face aux candidats
  • UV8 : Savoir mesurer, piloter, orchestrer le recrutement seul ou en équipe
  • UV9 : Connaître les outils du recrutement et apprendre à les choisir

Sur cette base là, les professeurs utilisent les outils suivants:

  • le parcours certifiant de formation que les étudiants doivent suivre et sur lequel ils devront se certifier
  • des grands projets: l’audit d’une entreprise, de la formation, l’organisation d’une conférence sur le recrutement
  • des moments individuels de suivis et d’évaluation
  • beaucoup de travaux en sous-groupes
  • participation à de nombreux évènements professionnels en ligne ou en présentiel si le COVID le permet (#NCDR, La conférence du recrutement, La Source, les cours ouverts…).

Pédagogie, contenu, outils, voilà pourquoi nombreuses entreprises nous ont fait confiance depuis 2018.

Elles s’appuient sur notre savoir-faire, notre expérience et, notre enthousiasme à trouver et former les futurs recruteurs.

Tu veux recruter un/e étudiant/e ?

D’ailleurs, les entreprises l’ont compris : la plupart offre un CDI à l’issue de la formation.

⚠️ À RETENIR – Les bons recruteurs sont rares et encore davantage quand ils sont bien formés.

Plus de 50 entreprises nous ont fait confiance depuis 2018

Le métier de recruteur est devenu un métier pénurique. Comme je le répète souvent à la plus grande surprise des gens, recruteur fait partie des métiers où l’on manque de personnes.

Et dans ce cadre là, de nombreuses entreprises nous ont fait confiance et continuent de le faire depuis 2018 pour former leur alternant voire plusieurs 😉


D’Axa à Engie en passant par Team Inside, Expéris, Zenika ou Nexans où ils sont deux cette année.

En plus, comme il est porté par notre pédagogie, les étudiants transmettent ce qu’ils apprennent.

Comme Déborah, promotion 2020, qui donne une formation structurée sur l’annonce à ses collègues chez Open.

Le recrutement mérite son école.

La création de cette école a été notre plus grand défi.

4 ans après, nous sommes toujours là.

4 ans après, nous continuons (encore) à grandir.

Avec toi ? 🙂

Il reste 40 places.

Tu doutes ?

Je laisse alors les anciens étudiants de l’École du recrutement finir de te convaincre 🙂

Pourquoi les recruteurs ne savent pas dire « non » à un candidat ?

J’avais prévu une longue introduction mais, les longs discours, c’est pour les longs métrages ^^

Je vais donc être direct.

C’est bon ?

Alors, on y va 🙂

Tu veux une vérité ?

Peu de recruteurs savent donner les raisons d’un refus à un candidat.

Voilà, c’est dit.

C’est le constat en tout cas que je fais.

Pourtant, donner des « non » de qualité c’est se constituer un vivier attentif, enthousiaste et disponible quand tu le sollicites par une annonce ou une approche directe.

C’est comme si tu avais une mini-cvthèque à toi, gratuite de candidats prêts à te rejoindre et en partie qualifiés.

Prends par exemple chez nous Morgane Sch …Sh …bon, je ne sais pas écrire son nom. On va dire Morgane tout-court ^^

Bah Morgane tout-court, on lui avait dit « non » en 2018.

Pourtant, elle est revenue postuler chez nous en 2019 et …BINGO 🎉

La différence entre la Morgane de 2018 et celle de 2019 ?

1 an d’expérience personnelle qui ont changé radicalement notre évaluation.

Aujourd’hui, elle est notre meilleure commerciale. Elle bat même un vieux briscard comme Thomas Dutrieux :p Pourtant, la vente n’est pas son métier de base.

Ainsi, la compétence à donner un « non » de qualité est un art de sourcing massif très sous-estimé.

En effet, la plupart des recruteurs ont pour vivier un cimetière de candidatures et, préfèrent vivre avec le fantôme des candidats 👻 auxquels ils n’ont jamais répondu.

Pourquoi ce constat ?

C’est ce que j’essaie de comprendre aujourd’hui.

Et pour moi, il y a trois explications : l’absence de volonté, de pouvoir ou de savoir …voire les trois à la fois.

Le vouloir

Parmi les recruteurs, une maladie se répand très vite et, ce n’est pas le covid. C’est la maladie « Indépendance Day ».

La particularité de cette maladie, c’est comme dans « Indépendance Day » voire n’importe quel film catastrophe d’ailleurs, t’as beau avoir 95% de la population décimée mais tant que le héros ou l’héroïne s’en sort à la fin, tu restes content.

C’est un peu toi quand tu as le candidat qu’il te faut, les autres peuvent bien s’oublier.

Triste constat à mes yeux mais ça existe 😥

Y a des recruteurs qui se tartinent d’indifférence quand il s’agit des candidats.

Aussi, d’autres recruteurs se refusent à motiver leur refus car …c’est parfois beaucoup d’effort pour peu de gratitude.

Tu imagines ?

Toi, tu prends le temps de faire un retour constructif, professionnel et encourageant mais négatif et on te répond ça :

C’est sur, c’est décourageant.

Il faut être solide mentalement pour encaisser de tels retours.

Ceci dit, il serait hypocrite de dire que tu fais ça pour obtenir de la gratitude. Tu fais ça surtout car c’est la bonne chose à faire.

Qu’importe la réponse derrière, l’important c’est d’être fier et en accord avec ta position de recruteur. Répondre à tous les candidats même face à l’apocalypse car parfois derrière, y a peut être un Mohamed de 2013.

En effet, à cette période, j’aurais apprécié avoir un retour car le silence assourdissant des recruteurs me donnait le tournis.

Pourtant, j’avais fait 311 candidatures motivées en 4 mois sans jamais recevoir de réponse. Même après entretien. Bon, j’en avais eu qu’un ^^

Ceci dit, je me souviens très bien des emails d’accusé de candidature avec la phrase toxique : en l’absence de retour de notre part d’ici X semaine bah … va cueillir des champignons 🍄 en Papouasie.

Bref.

Pour survivre à ça, j’avais même fait un questionnaire de satisfaction post-candidature pour recueillir des avis pour les améliorer. J’en ai même gardé une archive à consulter ici

Et, tu sais quoi ?

Même avec ça, je n’ai pas eu de retour. Je l’avais bien envoyé près de 100 fois 😅

C’est d’ailleurs à ce moment-là, posé devant mon ordi windows 2010, que j’ai eu le déclic : candidat n’est pas un métier.

J’étais en train de devenir un candidat professionnel au lieu de rester un professionnel candidat.

Depuis, je rappelle cette ligne à chaque occasion : candidat n’est pas un métier.

À l’inverse, recruteur en est un.


Le pouvoir

Maintenant, un recruteur a beau être un métier, parfois on peut littéralement pas argumenter un « non » à un candidat.

Ce n’est pas une question méthodologique mais, psychologique.

Autrement dit, c’est mentalement difficile de dire « non »

Par exemple, dans une expérience de Bohns, publiée dans Personality and Social Psychology Bulletin, plus de la moitié des gens ont accepté de dégrader un livre de bibliothèque (en écrivant le mot cornichon au stylo) à la demande d’un intervieweur de la bibliothèque.

Tu veux savoir pourquoi ?

Dire « non » leur était insoutenable et ce, même s’ils avaient des objections comme « ça ne se fait pas de blesser un livre »

Pourtant, ils l’ont fait et, ils l’ont fait par sympathie.

Oui, oui.

Tu as bien lu : « par sympathie »

La sympathie, étymologiquement, c’est souffrir avec.

Du coup, tu présumes la souffrance que ton « non » peut engendrer chez l’autre mais, tu ne veux pas souffrir du rejet avec la personne donc, tu t’abstiens de toute réponse.

Pas la meilleure chose à faire.

C’est comme si dans une relation amoureuse tu ne répondais plus aux textos. L’autre est censé comprendre que vous avez rompu.

Histoire vécue et je confirme ! moi, j’avais pas compris ^^

Maintenant, sympathie, ce n’est pas envoyer une playlist de chansons de remotivation.

Ne fais pas ça ❌

Absolument.

Je répète.

Ne fais pas ça

Oui, je sais ! On a partagé l’initiative comme un exemple magnifique (sic) Perso, jamais j’aurais permis ça si j’avais été encore dans la boîte.

Ça sonne bien sûr comme une bonne idée mais, clairement ! c’est un manque de d’empathie horrible à l’égard des candidats.

En somme, si je caricature la situation, t’as un candidat qui te dit : « Bonjour, je veux travailler avec vous »

Derrière, on lui répond : « Non, va danser »

Tu lis la violence du truc 💢

Il faut garder en tête que chaque candidature dissimule une boîte avec un espoir. Si l’espoir s’envole, le désespoir se présente.

Et, on ne répond pas au désespoir par du zouk 💃

Après, je comprends l’intention et, je ne la juge pas. Je dis juste que pour remotiver un candidat il existe d’autres moyens.

Par exemple, montrer qu’on a bien lu son CV, c’est déjà pas mal. Sinon, notre Aurélien a écrit un template sympa sur comment rédiger un retour négatif.

Puis, faire le relai des candidatures auprès d’autres recruteurs comme par exemple, le Slack des recruteurs Recruiter’s Kitchen et son coin dédié #candidat.

Bref, pas de playlist 🎶 s’il te plaît ^^

Sinon, sur un autre point concernant le refus, on nous demande beaucoup de motiver une décision qu’on n’a pas prise.

En effet, un recruteur ne recrute pas.

Je te la refais au ralenti, en gros, en gras et en majuscule celle-la 😀

UN RE-CRU-TEUR NE RE-CRU-TE PAS

Je m’explique.

Nous avons le nom d’un verbe qu’on ne conjugue pas ^^

Ça donne une situation cocasse.

On est recruteur mais … on ne recrute pas.

Qu’on soit en cabinet ou en entreprise d’ailleurs.

Va expliquer ça aux gens dehors 😀

En effet, c’est le manager direct ou le client final qui recrute en définitive.

En tant que recruteur, tu n’es ni à l’origine et ni à la conclusion de celui-ci, tu ne fais que l’accompagner.

Autrement dit, un recruteur ne recrute pas, il accompagne au recrutement.

Du coup, quand vient la décision de recruter et, qu’il faut choisir entre plusieurs candidats, la voix du client/manager prime sur la tienne.

Alors, s’il décide de faire fi de tes recos pour suivre son feeling. Il a ce luxe.

Aparté –

Si des gens pensent avoir le feeling dans le recrutement, un conseil : jouez au loto, vous aurez vos chances si votre feeling est si bon que ça.

Fin de l’aparté.

Au final, le manager/client laisse au recruteur la gestion des réponses négatives. Que ce soit au niveau du CV ou après entretien.

Va donc expliquer aux candidats non-retenus que le recrutement s’est fait au feeling, ou bien, qu’ils n’ont pas fait la bonne école ou encore, le candidat recruté a une volkswagen tuning 🚗 du même modèle que le manager.

Là, t’es démuni; tu laisses tomber.


Le savoir

À présent dernière explication pour comprendre pourquoi les recruteurs ne donnent pas de retours négatifs : c’est parce qu’ils ne savent pas.

Il s’agit là de l’explication la plus importante.

En effet, souvent ce n’est pas parce que tu ne veux ou peux pas dire « non » que tu ne le fais pas. C’est surtout que tu ne sais pas.

En clair, tu ne veux ou peux pas faire ce que tu ne sais pas faire.

En l’occurrence, ne sais ni dire « non » ni l’expliquer.

Logique.

Tu ne sais pas le dire car dire « non » demande autant sinon davantage de compétence que savoir dire « oui ». Or, personne n’est vraiment formé à annoncer les mauvaises nouvelles.

Tu ne sais pas l’expliquer, car pour annoncer une mauvaise nouvelle, encore faut-il être solide sur sa décision.

C’est mon dernier point et ça se joue en un set.

Tu ne fais pas de recrutement avec la méthode des entretiens objectifs ? Tu n’as pas d’excuse.

L’entretien objectif est un fondamental.

Il existe plein de ressources pour te former que ce soit des articles gratuits, le livre référence ou même nous, car on propose la formation avec notre parcours.

Un recruteur qui ne sait pas faire des entretiens objectifs c’est comme un médecin qui ne connait pas la biologie humaine. Il ne devrait pas exercer.

En effet, un entretien objectif te permet d’obtenir trois réponses :

  1. Le profil idéal
  2. Le candidat disponible à recruter
  3. Les candidats à écarter

Ainsi, tu vas pouvoir évaluer tout le monde selon les critères du profil idéal et, ne garder que celle ou celui s’en approchant objectivement le plus.

Donc, au final, les raisons pour lesquelles tu recrutes quelqu’un en particulier vont révéler celles pour lesquelles tu écartes les autres.

Voilà ici, une information précieuse au moment de motiver un refus.

Qu’en penses-tu ? 🙂


CONCLUSION

Bon, en définitive, le recrutement est un continent avec trois pays quand il s’agit de ne pas répondre aux candidats :

  • Ceux qui ne veulent pas
  • Ceux qui ne peuvent pas
  • Ceux qui ne savent pas

Pourtant, c’est à cette cheville que se fait un sourcing de qualité et surtout, gratuit. Il n’est donc pas une question de temps ici.

Dire qu’on ne répond pas car on n’a pas le temps, c’est comme dire qu’on n’a pas le temps de mettre de l’essence car, on part en vacances.

Ne vient pas te plaindre après si t’es en panne entre Mantes-la-Jolie et la Normandie après 😀

En cela, savoir fermer la fenêtre sans fermer la porte est un génie 🧞 dont peu de recruteurs savent frotter la lampe.

Oui, relis cette phrase à plusieurs reprises, c’est une inception : une métaphore dans la métaphore ^^

Il existe maintenant une solution abordable avec la méthode des entretiens objectifs. Ça reste un continent inexploré par beaucoup même s’il est habité. Il est habité par les recruteurs qui savent répondre « non » aux candidats 😉

7 techniques pour écrire des objets de messages irrésistibles.

Une coquille s’est glissée dans cet article mais, impossible de la retrouver. Je sais qu’elle est là mais où ? je ne la vois plus. Tu l’as trouvée ? super ! signale-la moi en commentaire ^^


Bon, je sais.

Cela a l’air d’une vanne.

Écrire tout un article juste sur les objets d’email ?

Moi-même, au moment où je t’écris, je me pose la question de savoir si le sujet vaut le coup.

Après tout, t’auras toujours celles et ceux pour te dire : « Opportunité professionnelle » ça marche très bien en objet sur des messages d’approche.

Ils n’auraient pas forcément tort.

Alors, pourquoi ce sujet ?

Déjà, il faut savoir qu’un bon objet fait ouvrir un email.

T’auras beau proposer un job à 200Keuros par an sur l’île Maurice mais si personne n’ouvre ton email, jamais tu pourvoiras le poste.

Un mauvais objet d’email c’est comme mettre une cagoule pour taper à la porte des gens. Pas certain qu’on t’ouvre. Sauf peut être à Halloween ^^

Ensuite, « Opportunité Professionnelle » c’est un peu le Jean-Claude Dusse du recrutement.

Sur un malentendu, ça peut passer.

En tout cas, la seule catégorie de candidats auprès de qui ça peut marcher, ce sont les personnes peu sollicitées. Et ce, que leur profil soit courant comme un chargé de marketing ou bien, rare comme boucher ou médecin du travail.

À noter que ces derniers sont peu sollicités car ils sont moins accessibles qu’un développeur par exemple.

La raison ? Ils sont moins actifs sur internet, réseaux sociaux ou forums notamment professionnels.

Du coup, un objet plus sophistiqué qu’ « Opportunité Professionnelle » sert surtout à faire la différence auprès d’une population de candidats très sollicités mais aussi, très accessibles.

Par exemple les développeurs mais pas que ! y a aussi recruteur IT ^^

Enfin, y a aussi une conviction personnelle derrière cet article.

Même si « Opportunité Professionnelle » me permettrait un taux d’ouverture de 100% de mes messages d’approche, je ne l’utiliserais jamais.

Je dois ça à ma vision « artisan » du recrutement.

Qu’est ce que ça veut dire ?

Chaque finition compte.

À mes yeux, l’objet comme tout l’email à vrai dire, doit être un chef d’oeuvre de créativité, de professionnalisme et d’esthétisme et le tout avec une perle de touche personnelle.

Vois-tu ? ^^

Un peu comme aller dans un resto gastronomique au lieu du MacDo du coin.

Les deux remplissent l’estomac, c’est sûr ! mais, l’un remplit aussi tes yeux de paillettes 😅

En vrai, ce serait saucé d’avoir un guide Michelin des messages d’approche et de leur objet.

Mais bon, je suis loin dans mon délire là ^^

Tu n’as pas besoin de partager ma vision « artisan » du recrutement.

C’est certain.

Ceci dit, l’objet d’un message reste important.

Pourquoi ?

Tu connais l’adage :

L’objet fait ouvrir, le contenu engage et le timing convertit.

Dans cet ordre.

En effet, il faut bien qu’un message soit ouvert avant qu’on puisse lui donner une réponse.

L’objet sert à ça : à faire ouvrir.

D’ailleurs, si ton métier était « Écrivain d’objets d’email », j’indexerais ton salaire au taux d’ouverture de tes emails.

Il a donc intérêt à être haut.

Aussi, un bon objet d’email t’évite de passer en spam.

69% des personnes placent un email en spam en se basant juste sur son objet.

Donc, sans même en avoir lu une seule ligne.

C’est énorme 😯

À terme, cela peut pourrir ton nom de domaine si tu passes par email et plus personne ne les recevra.

Dans le même temps, tu as très peu d’espace pour faire la différence.

Par exemple, tu disposes de 77 caractères visibles sur Gmail ou Yahoo mais seulement de 30 sur une boite email Orange.

Autant dire que tu vas choisir tes mots avec précaution.

BONUS OUTIL
La plupart des emails sont désormais lu sur smartphones. Voici un outil parfait pour obtenir l’aperçu de son email sur ces derniers. Il s’appelle TestSubject. Il permet notamment de vérifier que le coeur de son message est en évidence et non rogné au mauvais endroit par exemple.

Enfin, un bon objet d’email est réutilisable.

Quand il marche une fois, il peut ensuite marcher à plusieurs reprises.

Mieux ! s’il marche bien sur quelques personnes, tu peux ensuite l’utiliser en objet sur un email marketing de recrutement. Autrement dit, à destination de dizaines de personnes.

Maintenant, tout ça : c’est joli ! mais en réel, à quoi ressemble un message d’approche irrésistible ?

Tu t’en doutes, il n’existe pas de prise jack universelle du sujet.

Ceci dit, je vais te partager 7 techniques pour manufacturer des objets de qualité.

Tu peux les utiliser de manière indépendantes, les croiser ou bien les détourner.

Vois ceux-ci comme des carottes.

Oui, des carottes 🥕

Tu peux les manger crues, râpées ou en salade 🙂

Tu choisis la cuisine moi, je te donne juste quelques ingrédients et ça commence par :

1. Le FOMO ou « Fear Of Missing Out »

Dans la langue de Patrick Sébastien, on parle de « Peur de rater quelque chose »

Comment ça se concrétise ?

Simple, voici quelques exemples :

  • Cette offre d’emploi expire aujourd’hui.
  • Ouvrez cet email avant les autres.

2. Le prénom

Cela semble un poncif mais, il semble que mettre le prénom en objet augmente drastiquement l’impact de ce dernier et ce, presque quelque soit le secteur.

Je me fie pour ça à l’étude de Mailchimp

3. L’humour

Y a pas de machine pour l’humour, ça se saurait sinon. Toutefois, une astuce tient à utiliser une référence à un film ou une musique populaire. Bien sûr, il s’agit d’utiliser des lieux communs et non, des vannes qu’on est seul.e à comprendre.

Donc, ta vanne sur les films kazakhs, tu te la gardes ^^

Par exemple, des exemples :

  • C’est une bonne position ça, [METIER DU CANDIDAT]
  • Voici une offre vite répondue

4. Email professionnellement votre

Si je sais comment la définir, je ne sais pas comment nommer cette catégorie. Alors, je suis parti sur « Professionnellement votre » pour pointer des objets d’emails qui peuvent être utilisés en interne par l’entreprise.

Par exemple, je me souviens de cet objet qui m’a fait basculer à postérité :

Plan 2015

Juste ça, envoyé fin novembre 2014 et qui, à ce jour, m’a donné mon plus haut taux d’ouverture avec 86%. Oui, je me la pète encore ^^

Dans un autre registre, tu peux aussi écrire :

  • Candidature [NOM ENTREPRISE RECRUTANTE]

Maintenant, ils sont à manier avec précaution ⚠️ car si le contenu n’est pas à la hauteur, cela génère de la frustration car la personne peut se sentir dupé.e.

5. La curiosité

Le fait de ne pas savoir est un puissant moteur. C’est lui qui alimente notre curiosité. Nous voulons savoir et tout savoir sans exception. Du coup, on peut devenir la marionnette de notre curiosité à ce niveau.

C’est pour ça que le type d’objet d’emails ci-dessous fonctionne très bien :

  • Il y a une proposition pour vous ici
  • N’ouvrez pas cet email si vous êtes bien dans votre boite

6. L’individualisation

L’individualisation n’est pas la personnalisation. C’est un rang inférieur. Je ne parle pas à la personne et seulement à elle. Je prends un élément distinctif de son corps de métier pour créer une connexion.

Par exemple, quand je source des développeurs sur des technos Javascript, il m’arrive d’utiliser l’objet :

console.log("Hello")

Ce n’est pas grand chose mais j’envoie un signal positif à mon candidat :

On parle la même langue mais, on peut aussi parler le même langage.

Et cela marche plutôt bien 🙂

Avec des commerciaux, j’aurais pu écrire en objet : le quarter s’est bien passé ? 🙂

7. Les émojis

Enfin, dernière technique pour augmenter le taux d’ouverture de ses emails : les émojis.

Clairement, je ne suis pas le plus grand fan de ceux-ci en objet.

Mais je dois me rendre à l’évidence : ça marche !

Selon un rapport d’Experian, utiliser les émojis augmentent les taux d’ouverture de 45%. Cela fait la différence entre un email ouvert et non-ouvert une fois sur deux.

C‘est (encore) énorme !

Surtout quand tu penses qu‘un émoji peut se tenir entre toi et ton candidat ou candidate idéal.e.

Par ailleurs, ces derniers sont encore peu utilisés (< 2%). Leur impact demeure donc intact.

Hum 🤔

Ça va faire de l’émoji dans son prochain objet de message d’approche, je sens ^^


Voilà, je viens de te partager 7 techniques que je viens d’apprendre. Elles vont passer tes taux d’ouverture d’email au niveau supérieur. N’hésite pas à me donner tes résultats avant/après.

Puis, si t’as des objets irrésistibles à partager, fais-moi ça en commentaire là-dessous 👇

Pour le reste, garde la pêche 😀

Ce n’est qu’un « Au revoir … »

Voilà, je vous quitte.

Après 3 ans au sein de L’École Du Recrutement, je tire ma révérence. Moi, Mohamed Achahbar, aujourd’hui est ma der.

Alors là, tu peux avoir deux réactions :

La première, désintéressée : « C’est qui ce mec à la base ? »

OU

La seconde, plutôt renversante : « Quuuuuuuuuuuooooooiii ?!!! Il s’en va. Il se passe quoi là ? Y a un complot ou quoi ? »

Oui, c’est comme ça que j’imagine dans ma tête la réaction de quelqu’un de beaucoup (trop) impliqué sur cette question ^^.

Bref …je peux comprendre en quoi cela peut te paraître étonnant.

En effet, nous avons une École du recrutement, une VRAIE école pour quiconque voulant faire de Recruteur, sa carrière. Qu’il soit aspirant ou bien, déjà en poste. Pour mieux marquer cet engagement, nous avons même changé de nom. Notre message est devenu un drapeau :

Fière d’être recruteuse / Fier d’être recruteur.

Par ailleurs, je t’ai annoncé l’arrivée de deux personnes la semaine dernière, Thomas et Aurélien, deux autres cette semaine, Jennifer et Vanessa, sans compter certainement 3 nouvelles en février.

Et moi, dans tout cela, je m’en vais.

Cela est déroutant. Je m’en doute. Ceci dit, cela est encore moins déroutant que la raison pour laquelle je m’en vais.

En effet, je quitte LEDR car cela fait 3 ans que j’y suis.

Tout simplement. Rien de plus. Rien de moins.

Il n’y a pas d’autres raisons sinon celle que je me suis donné 3 ans au sein de LEDR et que le compte à rebours a échu.

Cela remonte au jour où Laurent m’a proposé de le rejoindre au coin d’un déjeuner Poulet Basquaise. Je m’étais dit que je n’irai pas au delà de 3 ans. Bien sûr, je ne nie pas avoir failli abandonné cette volonté initiale à de multiples reprises. Même quand, il y a 6 mois, j’annonce à Laurent mes intentions, je ne suis sûr de rien.

Et me voilà.

Nous sommes le 15 janvier 2019, et je vais quitter LEDR au bout de 3 ans.

Alors là, t’as surement un sourcil qui se redresse et une mine dubitative qui te peint le visage d’une question :

« Pourquoi 3 ans ? Pourquoi pas 5 ans ? Ou 2 ans ? »

La réponse est décevante : je n’en sais rien.

Intuitivement, cela me paraissait être un bon chiffre. Cependant, se poser la question du chiffre peut empêcher de se poser une autre question beaucoup plus intéressante :

« Pourquoi se mettre un compte à rebours ? »

Là, je répondrai : pour vivre plus intensément les choses. Ce n’est pas un hasard si l’une de mes images iconiques est un « cosmonaute qui brule ».

C’est ainsi, j’ai toujours voulu vivre les choses en tant que titulaire et non pas, remplaçant. Je veux prendre part au jeu. Au coeur du jeu. Je ne cherche pas à accumuler les années d’expérience, je cherche à accumuler les expériences. Je n’ai pas rejoint LEDR pour exercer un métier mais bien, pour vivre des expériences. Et ce, dans tous les sens du terme. En cela, je fus comblé. En 3 ans, j’ai l’impression d’en avoir vécu 9. Rien que l’année dernière, voici ce que j’ai pu accomplir :

– J’ai mis sur la rampe de lancement une école. Une école du recrutement. Une vraie école.

– J’ai changé le nom d’une boîte. Rappelle-toi : « Link Humans doit mourir » 😉

– J’ai organisé une remise de diplômes pour 100 recruteurs

– J’ai fait une machine à vendre

Sans compter tous mes « à coté » :

– J’ai donné 13 conférences

– J’ai donné 2 formations en prospection commerciale

– J’ai placé un événement sur le « transfert de technologies » parmi les tendances France de Twitter

– J’ai lu 17 livres. Parmi ceux-ci, ma plus grande #claque fut « Pourquoi les enfants n’aiment-ils pas l’école ? »

– J’ai écrit des articles (que j’ai eu la flemme de compter en vue de cet article).

Bref …ça, c’est pour 2018. Et je dois certainement oublier des choses.

Alors, me donner une date de départ m’a obligé à tout concentrer en trois ans. Je voulais donc coincer des éternités entières entre chaque seconde. Tout vivre de manière intense, passionnée et complètement, sans en rater une seule miette.

J’espère y être parvenu. En tout cas, cela fait 3 ans. Ce fut cool.

D’ailleurs, je te remercie, toi, lecteur. Je te remercie si on s’est croisé lors d’un #Tru et qu’on a bien rigolé, papoté voire débattre dessus. Merci à tous pour ces moments de partages, de camaraderie, de rencontres …Merci à chacun comme à chacune. J’ai kiffé 😀

Ici, je me dois aussi de saluer l’équipe.

Merci Laurent.

Un merci profond pour l’aventure. J’aurais un discours entier pour transmettre l’émotion et ma reconnaissance envers toi que ce soit, en tant que boss ou en tant qu’ami. Mais, je préfère me contenter de ce souvenir de toi, dansant sur « Sapé comme jamais » ^^

Merci Nicolas.

On « Dab-Checke » comme des princes. Le reste, la légende se chargera de l’écrire pour nous.

Merci Marion.

Notre « Dame GIF » qui a suffisamment d’énergie pour alimenter une ville de 2000 habitants en électricité pendant un an. La transition énergétique, c’est elle 😀

Merci Pierre-Luc.

Notre « Buuddha Blanc » ou la sérénité incarné par un lorrain. Ceci n’est pas la synopsis du dernier film d’Audiard. Sinon, il en jouerait le rôle-titre.

Merci Mélody.

Notre « Coccinelle » car elle est toujours là quand il faut et toujours, avec un « je-ne-sais-quoi » de souriant.

Grosse pensée à Lucile, à Doha, aux anciens LEDR comme Laurent Cebarec, Alexandre, Jérémy. Une grosse pensée à ceux qui viennent d’arriver. Je n’ai pas eu le temps de bosser avec vous mais, c’est que partie remise 😉

Maintenant, mon départ est acté. Il reste une dernière question à laquelle répondre, je pense :

« Tu vas faire quoi désormais ? »

Et là encore, ma réponse est aussi simple que décevante : je n’en sais rien.

Je ne sais pas ce que je vais faire demain. Je ne quitte pas LEDR pour une autre entreprise, un autre projet …Non. Je m’en vais car j’ai fait mes 3 ans. Et là que se pose la question de mon futur, je ne sais pas ce que je vais faire. D’ailleurs, ma réponse varie selon qui me pose la question :

Tantôt, l’envie de monter un commando « Blue Berets » pour trouver des solutions aux recrutements désespérés;

Parfois, créer une école de la vie en relai de #LaClaque;

Encore, développer des formations de prospection commerciale ou des machines à vendre;

Ou sinon, juste écrire ^^

Bref .. je n’en sais rien. Je trouverai bien quelque chose qui m’enthousiasmera pour les 3 prochaines années.

Allez, cheeeeeeers 🙂

Candidat n’est pas un métier

La tentation est forte pour nous, recruteurs, de se plaindre des fautes d’orthographes sur les CV, des entretiens mal préparés, des gens qui ne répondent pas à nos mails de sollicitation …Néanmoins, candidat n’est pas un métier.
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De quoi la « chasse de tête » est-elle le nom ?

J’avais du mal avec ce concept de « chasse de tête ». Comme à chaque fois que j’ai du mal avec quelque chose, je bosse le sujet pour m’en faire un avis. Du coup, je te partage ce que j’ai appris de la « chasse de tête ». Notamment en tentant de répondre à des questions comme : en quoi consiste-t-elle ? D’où vient-elle ? Faut-il faire une distinction avec l’approche directe ?

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Pourquoi La Claque s’éclate ?

Goooooooood morning les gens !

Tu excuseras ce franglais fort peu à propos. Mais à défaut d’être grammaticalement correct, au moins, c’est un début un peu plus enthousiasmant.

Pourquoi tant d’enthousiasme me diras-tu ? Tout d’abord, parce qu’une nouvelle année commence.

D’ailleurs, bonne année 🙂

Et puis, j’ai quelques bonnes nouvelles à t’annoncer sur La Claque.

Bon … Ton sourcil se lève, tes yeux plissent ? Tu te demandes vraiment de quoi je parle. Il doit y avoir plein de questions qui se bousculent, en ce moment même, dans ta tête.


C’est quoi ça La Claque ?

En quoi ça me concerne ?

Il a pété une durite ou quoi ?

Je vais répondre à tes questions et puis, dans un deuxième temps, quand ta curiosité sera à point, je te révélerai pourquoi La Claque s’éclate.
 

C’est quoi La Claque déjà ?

Pour faire sobre et chic, La Claque est le meetup de Link Humans dédié au recrutement.

Lancé à ma propre initiative y a maintenant deux ans suite à une frustration aussi bien collective que personnelle :

Il n’y a pas de rendez-vous régulier et de qualité pour papoter recrutement.

Je dirais même plus :

Pourquoi il n’y a pas un évènement recrutement récurrent qui ne soit pas une pub géante pour ses clients, ses sponsors ou autre et avec un contenu à la hauteur ?

Ça sent le vécu pour toi aussi ? 🙂

Bref … comme il ne faut JAMAIS soulever un problème sans en proposer AU MOINS une solution.

La Claque était UNE solution.

On avait une philosophie simple pour la nourrir que ce soit coté speaker ou coté public.

Coté speaker
Ou, l’intervenant en bon françois, devait répondre à trois critères :
1 – partager sa vision, ses vérités, ses méthodes, ses questions … de recrutement
2 – se préparer au débat et à l’interactivité
3 – ET SURTOUT ne pas être issu de la profession (ne pas être recruteur)

Ce dernier critère était la particularité de La Claque. Le recrutement est une discipline particulièrement éponge. Alors, autant s’inspirer des autres disciplines : la psychologie, le marketing, l’informatique etc …

Ce fut l’occasion d’inviter un Growth Hacker, un Data Scientist, un Data Analyst, un Marketeux, un Commercial …et j’en passe.


 
 
Coté public,
Y avait 4 règles simples, directement inspirées d’un film culte « Fight Club »
1 – Si tu as quelque chose à claquer alors tu claques
2 – Si c’est ton premier soir à LaClaque alors tu dois claquer
3 – Il est interdit de ne pas claquer à LaClaque
4 – Si quelqu’un dit ‘stop’ ou s’évanouit, LaClaque s’arrête

Par CLAQUER, il fallait entendre simplement : PRENDRE LA PAROLE

Après deux ans, voici La Claque en quelques chiffres :
– 15 Meetups
– 1979 membres
– 104 participants en moyenne
– 163 mails échangés
– 8 kg de Fraises Tagada
– 1 incendie

Bref … on en a fait des choses.

Je profite de cette occasion pour te dire MERCI.
Je te remercie si tu as nous a encouragé à poursuivre ;
Je te remercie si tu as accepté de te prêter au jeu de La Claque que soit dans le public ou en tant qu’intervenant ;
Je te remercie pour tes idées, tes propositions ;
Je te remercie pour nous avoir accueilli spontanément ;
Je te remercie pour tes partages, tes tweets, tes blagues … ;

Je te remercie mais … CE N’EST PAS FINI !
 
 

La Claque s’éclate maintenant

À lire comme ça les accomplissements et les remerciements … on aurait pu croire à la fin d’une aventure. Voire, plus lugubre, un livret d’or où c’est celui qui s’en va qui remercie …

Glglglgl

Ça fait frissonner ^^

Rien de tout ça pourtant. Seulement tout ne sera plus comme avant.

La Claque s’émancipe.

S’émancipe de qui ? De quoi ? Qu’est ce qui se passe ?

Ayé, encore des questions !

La Claque va s’émanciper de Link Humans.

Donner son indépendance à La Claque sert deux objectifs. Le premier est la clarté et le second, éditorial.
 

Link Humans & la clarté

Chez Link Humans, s’il y a bien une chose que nous faisons : c’est lancer de nouvelles activités en étant puissamment guidé par nos envies, nos passions ..

Résultats : nos activités peuvent manquer de clarté !

On s’appelle Link Humans mais on organise les événements #Tru (#TruParis, #TruMarseille …). Le lien n’est pas évident.

Nous commercialisons #TruAcademy, le parcours complet de formation au recrutement.

Oui, #TruAcademy. Cela n’a rien à voir avec les événements #Tru.
Je le répète : cela n’a rien à voir avec les événements #Tru ^^

On a des évènements plus récurrents comme Le Réveil du Recrutement organisé par Nicolas et donc, La Claque en région Parisienne.

Pfiouuu …

C’est bon ? T’arrives à suivre ? Tu comprends que l’émancipation de La Claque sert à donner un peu plus de clarté à ce que l’on fait à Link Humans. Et on en fait des choses ! Si il y en a beaucoup, elles ont toutes, tout de même, un point commun : le recrutement.

Mais qu’est ce qui se passe si La Claque se soucie moins du recrutement ?
 
 

La Claque & ligne éditoriale

Comme tu as pu le lire quelques lignes au-dessus, La Claque veut faire parler de recrutement par des gens qui n’en sont pas issus.

Oui, mais …et si, on veut parler d’autres choses ? Comment fait-on ?

Alors, il fallait bien en arriver là :

La Claque n’a plus comme finalité le recrutement.

La Claque a, désormais, pour objectif de TRANSMETTRE TOUT CE QUI EST APPRENABLE. Le recrutement en fait partie mais pas que ! On peut avoir la pédagogie, les conversations, les styles de vie, la vente, l’écriture …et j’en passe.

Et puis, à chambouler le contenu, autant également en chambouler un peu le format. Enfin … tester de nouvelles formules plutôt.

Si la philosophie reste la même : permettre à n’importe qui de prendre la parole en pleine confiance, en plus du format traditionnel on va tester 4 nouveaux formats :

La Claque marchée

On se donne rendez-vous quelque part dans Paris pour marcher et parler en même temps. L’itinéraire sera prévu à l’avance et durera 45 min. Il y aura un marcheur-animateur dont la tache sera de donner le sujet et d’animer La Claque Marchée.

La Claque mouvante

Parfois, certains sujets sont tellement clivants qu’il est difficile de se faire une opinion. La Claque mouvante obéit à une sensibilité simple :
2 personnes portant deux avis différents.
Chacun présente un argument à la fois.
À la suite de chaque argument, les gens du public choisissent un camp ou un autre. Bien sur, on peut changer de camp à n’importe quel moment tant que le débat dure.
À la fin, on fait le décompte : on voit quels ont été les arguments les plus puissants.
Exemples de sujet clivant : le recrutement peut-il être prédictif ? Le CV anonyme …etc

La Claquette ou La Claque improvisée

La Claque improvisée, j’ai envie de dire que tout est dans le nom ! On tire au hasard un sujet parmi trois plus ou moins similaires et un speaker se charge de faire La Claque. Sans filet cette fois ! Avec moins de préparation pour le speaker, la valeur de La Claquette sera encore davantage sur la participation des gens.

La Grosse Claque

Celle-la, j’en parle depuis un an déjà. La Grosse Claque c’est tout simplement un TED-like mais sans toutes les lourdeurs administratives. Il y aura plusieurs speakers réunis pour nous éclairer autour d’un même sujet pendant des conférences de 20 min maximum.

Cette année, elle aura lieu le 21 novembre et aura pour sujet : LES MOTS ET LEUR POUVOIR (le langage, l’écriture, la PNL, la propagande …).

De tous ces formats, ce sera le seul payant afin d’avoir un lieu dédié à ce genre d’évènements.


V O I L À !

Je pense t’avoir tout dit. La Claque, cette année, s’éclate dans tous les sens du terme 🙂

S’éclate en sortant du giron bienveillant de Link Humans
S’éclate en plein de petits formats
S’éclate tout court car, c’est cool Les Claques 🙂

Maintenant, si tu veux te tenir au courant pour les prochaines Claques, tu peux t’inscrire ICI

Si tu veux nous accueillir pour une Claque, tu peux m’envoyer directement un mail à mohamed@laclaque.co

Allez, on se dit à bientôt 😉

Pourquoi je n’ai jamais payé un jobboard pour diffuser une annonce ? (suite et fin)

Il y a peu, j’avais partagé mon expérience de l’annonce sur les job boards. L’idée principale était de dire qu’une annonce à 500 euros représentait, à mes yeux, un prix trop élevé comparé à sa valeur réelle. J’avais détaillé par la suite 3 arguments qui, selon moi, me donnaient cette perception mais aussi, pourquoi je préférais approcher directement dans les CV-thèques.

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Growth sourcing sur Twitter ou comment suivre nombre de gens intéressants

Ceci est un article pour artisan sourceur. Pour celles et ceux qui aiment mettre la main dans le cambouis. Il y aura du code, du Javascript pour être précis et du twitter. C’est dire l’artisanat. Te voilà averti(e) !
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Pourquoi je n’ai jamais payé un jobboard pour diffuser une annonce ?

Récemment, j’ai appris que diffuser une annonce sur un jobboard pouvait coûter 500 euros voire davantage. J’ai été totalement abasourdi par un tel montant. Voici pourquoi.

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